Diagnostic commerce - réalisation 2013
Le secteur du commerce regroupe trois sous-secteurs :
- le commerce de détail (à l’exception des automobiles et motocycles)
- le commerce de gros (à l’exception des automobiles et motocycles)
- le commerce et la réparation d’automobiles et motocycles
D’après les données de la CCI Sud Alsace Mulhouse au 31 décembre 2012, on comptait sur l’agglomération mulhousienne 1670 établissements pour 8 569 salariés.
A partir des années 1980, l’armature commerciale s’est profondément transformée, avec des implantations massives de centres commerciaux à la périphérie, notamment dans les communes au nord de l’agglomération. Le résultat est que la ville centre est sous-équipée en matière de commerces, et donc dotée d’une faible attractivité, et que l’intensité commerciale pour 100 habitants est l’une des plus faibles parmi les villes françaises de taille comparable.
Aujourd’hui, le commerce affiche une représentation très importante en termes d’établissements implantés dans les zones d’activités périphériques. En centre-ville, le cœur marchand concentre l’essentiel de l’activité commerciale et affiche une surreprésentation de commerces dédiés à l’équipement de la personne.
Quelles évolutions ?
- De nouveaux modes de vie et de consommation : les besoins et envies des clients évoluent (magasins conviviaux, modes de consommation responsables, sensibilité aux prix, exigence, « achats plaisir »,…), les évolutions démographiques (vieillissement de la population, taille des ménages réduite, essor d’une génération de jeunes urbains…) ; tous ces facteurs paraissent propices à un retour en force du commerce de proximité et plutôt défavorables aux points de vente de la grande distribution en magasin non spécialisé, tels que les hypermarchés.
- Le commerce de proximité pourrait ainsi devenir créateur d’emplois. La personnalisation des services, dans le but d’améliorer l’accès à l’offre et de faire gagner du temps au client, demande plus de personnel ; ces évolutions sont donc favorables à une progression de l’emploi dans le secteur…
- Des évolutions technologiques : la dématérialisation de la vente à travers l’e-commerce et les nouvelles technologies ont des effets plutôt défavorables sur l’emploi dans les métiers classiques de la vente. En même temps, en ouvrant le champ des possibles, elles créent de nouveaux besoins, nouvelles stratégies qui demandent d’embaucher du personnel spécialisé pour les décliner sur le terrain.
- Des enjeux liés au développement durable : la prise en compte des enjeux de l’économie verte et équitable sera de plus en plus corrélée à la valorisation de l’image de l’enseigne. Les enjeux du développement durable n’auront toutefois pas d’impacts majeurs sur les volumes d’emplois. Ils auront plutôt des répercussions sur les compétences des équipes de vente, car elles devront savoir argumenter sur les caractéristiques vertes d’un produit.